NEIGE ET GLACE 2017
Publié : 22 Jan 2017, 14:10
NEIGE ET GLACE 2017.
C’est le 63ème du genre et pour notre part (André, la 80 et moi), ce sera notre 6ème engagement à cette épreuve.
Avec la petite 80, nous avions déjà tenté l’aventure en 2010 et de belle manière puisqu’on terminait 5ème au général. C’était et ça restera un tout grand souvenir.
C’était la découverte d’une longue épreuve et dans des conditions terribles. Les départs le matin donnaient lieu à un ballet particulier. Par -10° C, les engins restés dehors toute la nuit, rechignaient à démarrer. Le rallye se déroulait (et se déroule toujours d’ailleurs) sur une nuit et trois jours à évoluer sur des revêtements précaires. Je me souviens qu’on avait fini dans un mur de neige et qu’on a eu notre salut après avoir pelleté durant 16 minutes.
Cette première année était pour nous absolument dantesque et très rude pour l’auto. La 80 avait tenu bon et on exultait grâce à notre beau résultat. On avait même gagné l’épreuve sur le circuit de glace à Métabief et c’est de là que, dans les « bruits de couloirs », mon Audi devint la « petite 80 qui va bien ».
En 2011, on a signé de nouveau et surtout nous avions confirmé notre résultat d’il y a un an. Cela nous permettait de confirmer que notre prestation d’antan n’était pas due au hasard.
2012, on s’acharne et enfin, on grimpe d’une place en faisant 4ème. On était pourtant bien mal parti avec une solide sortie de route où on s’était empêtré dans la neige jusqu’au bas de caisse. J’étais paniqué et c’est une jeune conductrice qui m’a sorti du trou avec son 4x4. Après, nous avons fait un réel récital pour enfin décrocher la 4ème place.
Après une telle succession, on se prend au jeu et on tente une amélioration de la « petite 80 » en lui offrant une boîte autobloc pour l’édition 2013. C’était pour moi, la seule recette pour tenter d’aborder le podium face à la concurrence.
Ca commençait fort car on remportait d’emblée le prologue. Malheureusement, sur un revêtement trop sec, dans un virage très serré et une accélération exagérée, la boîte a cédé. C’était là, un abandon inéluctable. Là, on déguste et on découvre une autre facette du rallye. En définitive, le rallye, c’est comme la « vie », il est fait de joies et de tristesses.
On a composé avec et pour 2014, on y retourne en gardant encore l’espoir de monter sur le podium. Le sort s’est malheureusement acharné sur nous. Après une coupure nette de jus, l’auto est restée silencieuse et inanimée. C’était la désolation totale d’autant qu’on était encore que dans la première journée. Après des heures d’attente, l’organisation nous a ramené à l’hôtel. Le lendemain, on est allé rechercher l’auto puis avons tenté de réparer. Ce fut fructueux et on a réintégré la course en « super rallye ». C’était cependant un acharnement inutile car, au bout d’une journée, on a carrément frôlé l’incendie.
Bref, un peu dégoutté, je faisais l’impasse sur les épreuves 2015 et 2016.
Le temps passe et désormais, je retrouve l’envie et au diable les risques d’un autre abandon. Ce n’est tout de même pas une fatalité. Bref, on participera au Neige et Glace 2017 mais, promis, cette fois (enfin, je vais essayer), je ne me monte pas la tête et mon intention est surtout de m’y amuser. Je crois que mon copilote est dans le même état d’esprit quoi que je sois certain que dans un coin de sa tête, il veut tenter un coup… Enfin, on verra…
En attendant, la petite est prête. Elle fut aux petits soins cette fin 2016. Elle a retrouvé quelques rafraichissements dans ses entrailles et son châssis est en forme. Je fus très attentif à la fiabilité du système trip (nouvelles sondes, trip de retour de chez le fabricant pour un upgrade, etc…). Là, on termine de s’équiper correctement au niveau des pneus. On partira avec un train complet de pneus neige, un train de pneus cloutés et deux roues équipées des fameux Burzet.
Concernant les concurrents (87 autos), je remarque que c’est l’armada et d’ailleurs le matériel et les assistances montent en quantité et qualité. Pour la « petite 80 », la tâche sera donc nettement plus difficile qu’à ses débuts. Néanmoins, avec deux équipages amis, nous formerons un team (Belgian Classic Gentlemen) et en la circonstance, on se partage les frais d’une assistance pour l’entièreté du rallye. Deux copains nous accompagneront donc et avec tout leur savoir, le matos et surtout les roues de rechanges, ils seront là comme des anges gardiens.
On sera donc un peu plus à la page mais l’essentiel restera sur la route car dans la région du Jura, du Doubs et de Neufchâtel, en Suisse, la neige nous attend déjà.
L’épreuve se déroulera du dimanche 29 janvier au 02 février.
A suivre…
C’est le 63ème du genre et pour notre part (André, la 80 et moi), ce sera notre 6ème engagement à cette épreuve.
Avec la petite 80, nous avions déjà tenté l’aventure en 2010 et de belle manière puisqu’on terminait 5ème au général. C’était et ça restera un tout grand souvenir.
C’était la découverte d’une longue épreuve et dans des conditions terribles. Les départs le matin donnaient lieu à un ballet particulier. Par -10° C, les engins restés dehors toute la nuit, rechignaient à démarrer. Le rallye se déroulait (et se déroule toujours d’ailleurs) sur une nuit et trois jours à évoluer sur des revêtements précaires. Je me souviens qu’on avait fini dans un mur de neige et qu’on a eu notre salut après avoir pelleté durant 16 minutes.
Cette première année était pour nous absolument dantesque et très rude pour l’auto. La 80 avait tenu bon et on exultait grâce à notre beau résultat. On avait même gagné l’épreuve sur le circuit de glace à Métabief et c’est de là que, dans les « bruits de couloirs », mon Audi devint la « petite 80 qui va bien ».
En 2011, on a signé de nouveau et surtout nous avions confirmé notre résultat d’il y a un an. Cela nous permettait de confirmer que notre prestation d’antan n’était pas due au hasard.
2012, on s’acharne et enfin, on grimpe d’une place en faisant 4ème. On était pourtant bien mal parti avec une solide sortie de route où on s’était empêtré dans la neige jusqu’au bas de caisse. J’étais paniqué et c’est une jeune conductrice qui m’a sorti du trou avec son 4x4. Après, nous avons fait un réel récital pour enfin décrocher la 4ème place.
Après une telle succession, on se prend au jeu et on tente une amélioration de la « petite 80 » en lui offrant une boîte autobloc pour l’édition 2013. C’était pour moi, la seule recette pour tenter d’aborder le podium face à la concurrence.
Ca commençait fort car on remportait d’emblée le prologue. Malheureusement, sur un revêtement trop sec, dans un virage très serré et une accélération exagérée, la boîte a cédé. C’était là, un abandon inéluctable. Là, on déguste et on découvre une autre facette du rallye. En définitive, le rallye, c’est comme la « vie », il est fait de joies et de tristesses.
On a composé avec et pour 2014, on y retourne en gardant encore l’espoir de monter sur le podium. Le sort s’est malheureusement acharné sur nous. Après une coupure nette de jus, l’auto est restée silencieuse et inanimée. C’était la désolation totale d’autant qu’on était encore que dans la première journée. Après des heures d’attente, l’organisation nous a ramené à l’hôtel. Le lendemain, on est allé rechercher l’auto puis avons tenté de réparer. Ce fut fructueux et on a réintégré la course en « super rallye ». C’était cependant un acharnement inutile car, au bout d’une journée, on a carrément frôlé l’incendie.
Bref, un peu dégoutté, je faisais l’impasse sur les épreuves 2015 et 2016.
Le temps passe et désormais, je retrouve l’envie et au diable les risques d’un autre abandon. Ce n’est tout de même pas une fatalité. Bref, on participera au Neige et Glace 2017 mais, promis, cette fois (enfin, je vais essayer), je ne me monte pas la tête et mon intention est surtout de m’y amuser. Je crois que mon copilote est dans le même état d’esprit quoi que je sois certain que dans un coin de sa tête, il veut tenter un coup… Enfin, on verra…
En attendant, la petite est prête. Elle fut aux petits soins cette fin 2016. Elle a retrouvé quelques rafraichissements dans ses entrailles et son châssis est en forme. Je fus très attentif à la fiabilité du système trip (nouvelles sondes, trip de retour de chez le fabricant pour un upgrade, etc…). Là, on termine de s’équiper correctement au niveau des pneus. On partira avec un train complet de pneus neige, un train de pneus cloutés et deux roues équipées des fameux Burzet.
Concernant les concurrents (87 autos), je remarque que c’est l’armada et d’ailleurs le matériel et les assistances montent en quantité et qualité. Pour la « petite 80 », la tâche sera donc nettement plus difficile qu’à ses débuts. Néanmoins, avec deux équipages amis, nous formerons un team (Belgian Classic Gentlemen) et en la circonstance, on se partage les frais d’une assistance pour l’entièreté du rallye. Deux copains nous accompagneront donc et avec tout leur savoir, le matos et surtout les roues de rechanges, ils seront là comme des anges gardiens.
On sera donc un peu plus à la page mais l’essentiel restera sur la route car dans la région du Jura, du Doubs et de Neufchâtel, en Suisse, la neige nous attend déjà.
L’épreuve se déroulera du dimanche 29 janvier au 02 février.
A suivre…