Au début des années 2000, les GTq et autres Urquattro qui étaient en petites annonces traînaient parfois des mois, bien que leur prix était ridicule, ça fait drôle de penser à ça maintenant

Je me souviens d'un Ur blanc nacré/cuir noir à 2500eur, finalement le vendeur l'a lâché à 2000-eur, au téléphone et devant mon étonnement, il m'avait dit "ben quoi, c'est une vieille voiture non ?"

A la base, j'étais parti pour un simple nettoyage du compartiment moteur, mais la rouille s'étant invitée un peu partout là-dessous, ça n'aurait pas suffit, donc démontage en règle de tout ce qui doit l'être.
Je ne comprends d'ailleur pas pourquoi il y a autant de rouille sous le capot alors que la carrosserie est très propre et que le chassis (triangles, McPherson etc) est aussi très peu rouillé, mamy a sans doute lavé le moteur à l'eau de mer.




J'hésite à essayer de remettre la clim en route, le circuit n'est plus étanche, grosse fuite non identifiée lors du tirage au vide

La tuyauterie de clim est soudée comme d'hab, mais en rusant (quelques coups secs bien placés avec un petit marteau et un gros pour encaisser de l'autre côté de l'écrou récalcitrant) ça se démonte, la qualité des tuyaux est assez impressionnante, c'est de la grosse section, contrairement à ce qu'on trouve sur les modèles plus récents, donc il y a de l'espoir.
En fait je n'ai jamais vu une clim de typ85 fonctionner, c'est le loup blanc




La petite buse au milieu de la photo est branchée sur le circuit de dépression du moteur, ça sert à aérer les injecteurs si j'ai bien compris, sauf que ça fini par se boucher vu la misère (calamine+huile) qui voyage dans ces tuyaux de dépression justement. Mais ici l'air passe facilement, c'est bon signe et heureusement car je ne vois pas comment on peut aller nettoyer ça à moins de retirer les porte-injecteurs (galère).




Ici on voit le galet de renvoi, pour le retirer je visse une vis ( ) identique à celle qui sert à le fixer (M6), mais raccourcie et dont la tête a été réduite à la meuleuse + un trait de scie pour permettre le vissage, ensuite je visse une vis plus grosse (M8 ?) qui se prend dans le filetage du galet, et qui appuie sur la tête fraisée. En général ça vient tout seul.




6700, c'est sûrement le régime du rupteur, mamy n'a pas dû souvent l'atteindre




Et enfin une photo du dispositif d'électrolyse pour les petites pièces, là je traite carrément les injecteurs avec la partie rigide des tuyaux d'essence,
je l'avais tenté sur un autre coupé avec succès, on verra. Ca fait toujours drôle de tremper des injecteurs dans l'eau !

En dehors de la carrosserie

Tu lui fait le ravalement complet

Ah oui tu attaque le gros du projet là
Assez impressionnant comme l'air marin semble avoir eu un effet "corrosif" sur le moteur

Bon courage

Mais je crois que nos blocs essence ne sont pas peints d'origine, si? À la différence des diesel qui le sont.

Non, ils ne sont pas peints, je vais juste enlever le max de rouille, ce n'est pas bien grave s'il en reste sur le bloc, une fois tout remonté on ne le voit presque plus

Ton stockage est pas sur une dalle?
folie qu'il y aie que le compartiment moteur !

C'est bien stocké sur une dalle, et au sec, elle était ainsi quand je l'ai achetée (en 2004 ).

Elle vient de Knokke-le-Zoute, c'est à la côte belge, je suppose que les embruns marins ont balayé la voiture...

ah ouais, zut ça..!
au moins, la carrosserie est pas attaquée!

Merci pour les photos !

Oui sûrement ça!
Perso, mon premier GT (90ch) a passé toute sa vie du côté de Clermont-Ferrand et le moteur était bien propre... Par contre, les trains tout rouillés et de jolis trous de rouille sous le joint de pare-brise et sous les jupes latérales. Il n'a pas eu droit au même sel!