routes ardennaises
routes ardennaises
Et c’est reparti… la semaine prochaine, nous sommes aux routes ardennaises.
Je change encore de copilote. Mon Dré est à l’hosto (pas trop grave) et c’est Jérome qui s’y colle. Bref, il s’agit du même copilote que l’an dernier pour la même épreuve.
Nous avions commis quelques erreurs et nous comptons sur cette expérience pour faire mieux cette fois… Nous avions fini 6ème. La tâche ne sera donc pas aisée…
Voici le timing connu : 26 Octobre 2013 :
12h15 Ouverture du contrôle des documents.
Salle « Le Vicinal » 22, rue de la Gare à 4990 Lierneux.
15h01 Départ 1ère voiture pour l’étape 1
22h30 Souper et proclamation des résultats.
Je change encore de copilote. Mon Dré est à l’hosto (pas trop grave) et c’est Jérome qui s’y colle. Bref, il s’agit du même copilote que l’an dernier pour la même épreuve.
Nous avions commis quelques erreurs et nous comptons sur cette expérience pour faire mieux cette fois… Nous avions fini 6ème. La tâche ne sera donc pas aisée…
Voici le timing connu : 26 Octobre 2013 :
12h15 Ouverture du contrôle des documents.
Salle « Le Vicinal » 22, rue de la Gare à 4990 Lierneux.
15h01 Départ 1ère voiture pour l’étape 1
22h30 Souper et proclamation des résultats.
- Pièces jointes
-
- rtes ardennaises réduc.jpg (65.29 Kio) Consulté 4110 fois
Re: routes ardennaises
Un prompt rétablissement à André afin d'être de nouveau au top .
Et.....Bonne merde à Gérôme et toi pour ces routes ardennaise .
Et.....Bonne merde à Gérôme et toi pour ces routes ardennaise .
C'est fou ! C'est club ! C'est AudiHéritage !
Re: routes ardennaises
Déjà qu ils prennent le départ en la salle du "vicinal" cela ne saurait aller que sur des rails. 
Re: routes ardennaises
Joli jeu de mot ça Roger
il suffira de prendre les bons aiguillages au bon moment
il suffira de prendre les bons aiguillages au bon moment
C'est fou ! C'est club ! C'est AudiHéritage !
Re: routes ardennaises
Je pense qu’il s’agit de ma quatrième participation. Cette fois, c’est avec Jérôme, que j’aborde ce rallye. Il m’en a déjà tant fait voir… pas Jérôme,… le rallye bien sûr.
A chaque fois, il m’a fait défaut tant il est imprévisible… et surtout en son début.
Ce rallye s’est tout d’abord refusé à moi car Pierre Riga, mon premier copilote, ne supportait pas le confort de la petite 80, digne d’un navire par temps de mer houleux. Avec Dré, ce ne fut guère mieux car on s’est fait piéger dès l’entrée de l’épreuve et rebelote avec Jérôme, déjà l’année dernière.
Aussi, pour cette année que les choses soient claires, nos ambitions de départ ne vont pas au-delà que de pouvoir s’y amuser. En outre les équipages favoris font légions avec Defays/Pirot, Spronk/Halleux, Fassin/Helas, Delporte/Lauffs, Crespeigne/Hendrickx, Minguillon/Sandron, Beyers/Scoonbroodt, Corliano/Simo, Bodart/Bodart, Noelanders/Wagnies, etc… On va donc juste tenter de se frayer une place.
Aussi, plutôt que de partir stressés, nous avons opté pour une attitude plutôt débonnaire. On abordait donc le road book au fur et à mesure de ses informations et ce, avec une improvisation digne du débutant... que nous ne sommes pas vraiment.
On reste concentré sur les premières notes, donnons priorité au parcours, restons très attentifs au timing du routier et que diable les RT. A ce jeu, malgré les astuces, les visites dans les champs, les demi-tours dans les bois, on sera impérial car nous ferons partie des trois seuls équipages à pouvoir faire «0 » dans le routier.
Jérôme est efficace dans toute situation et particulièrement dans les cartes. Si « marche arrière » doit se faire, ce n’est que de courte durée.
Les routes sont grasses et parfois dangereuses mais vous le savez, la petite 80 n’est pas frileuse en ces chemins.
Par contre, elle semble moins apprécier les routes cassantes et une vibration du pot se fait sentir. Le tremblement devient vite tonitruante et un échange de regard de l’équipage ne laisse planer aucun doute : au tiers de la course le pot d’échappement crie son désespoir d’une voie rauque et reconnaissable au-delà de tout horizon.
A mi rallye, vient le regroupe et la possibilité de peut-être réparer. Auto levée sur son Crick, je me glisse par-dessous pour découvrir la ligne principale bêtement « dés-emboitée » du collecteur. Eddy Coppée est déjà là pour témoigner des faiblesses inhabituelles de la petite 80.
Evitant donc le lunch de la pose, sous la 80, il me reste à espérer de pouvoir défaire le raccord et le remettre à sa place originelle.
Trois visses assurent le lien. Jérôme est là comme une infirmière : il me tend tous les outils nécessaires. Un petit groupe s’amoncelle autour de l’auto comme s’ils étaient au chevet d’un malade.
J’enlève une visse, une seconde. J’arrive à la troisième… et soudain, je vois le plancher de l’auto bouger, je réalise en un quart de second que l’auto vacille et donc que le cric perd de sa stabilité : l’auto s’écroule sur moi. Tout va très vite… j’ai juste le temps de me faire le plus fin possible et de me caller contre la roue de secours que j’avais, par sécurité, glisser sous l’auto.
Boum, l’auto s’affale…Je suis coincé. Tout va très vite… très vite. Juste le temps d’extirper un appel au secours à Jérôme que déjà, tous les copains, ont attrapé la 80 par tout ce qu’il pouvait pour la lever de terre et en un éclair je sortais du piège. Une fois debout, tous étions éberlués, silencieux et partagés entre le rire et l’angoisse. Même Eddy Coppée, en a perdu son appareil photo pour empoigner la 80 qui se vautrait sur moi.
J’avoue que je n’ai pas vraiment réalisé sur le moment la chance que j’ai eue mais avec recul, je réalise maintenant à quel point il est bon de prévoir un minimum de sécurité et d’être bien entouré comme je le fus
Bref, on a repris le rallye, relativement perturbé et c’était peu de le dire car le pot, resté tel, s’apprêtait à nous secouer les oreilles durant les 150 km restants. Ce fut une vraie torture pour les oreilles et pour le pied droit qui, voulant pousser pour entrer dans les temps, se frustrait pour tempérer la quiétude des habitants et contrôleurs.
Un vrai parcours du combattant inattendus s’ouvrait donc à nous.
Malgré cela, on restait concentré et Jérôme, au prix de se défaire les cordes vocales, annonçait note sur note avec précision.
Au final, nous fûmes donc un des trois seuls équipages à pouvoir rallier tous les CH dans les temps. En outre, nous faisions les régules à la « Dré », à savoir en laissant au second plan le timing pour privilégier l’orientation. Je me régulais tout seul (NDLR : nono fait pareil) et ça marchait !!!
Bref, dans des conditions dantesques, ça a fonctionné et nous terminons «second ». Une place à mon humble estime hautement méritée.
Merci à Jérôme, à Carine qui par sa cuisine me permet des rester épais comme une carpette (dixit Jérôme) et à tous mes sauveurs (Jérôme, Eddy Coppée, Pol Fassin, Gérard Hélas, Georges Spronk, Jean-pierre Halleux et d’autres que je n’ai pu reconnaître).
Au-delà de tout cela, il me semble que les routes Ardennaises ont gagné en qualité. Le tracé était fabuleux et l’organisateur a prouvé que nul n’était besoin de faire un rallye casse tête pour proposer un rallye amusant et départageant.
A l’année prochaine sans nul doute…
A chaque fois, il m’a fait défaut tant il est imprévisible… et surtout en son début.
Ce rallye s’est tout d’abord refusé à moi car Pierre Riga, mon premier copilote, ne supportait pas le confort de la petite 80, digne d’un navire par temps de mer houleux. Avec Dré, ce ne fut guère mieux car on s’est fait piéger dès l’entrée de l’épreuve et rebelote avec Jérôme, déjà l’année dernière.
Aussi, pour cette année que les choses soient claires, nos ambitions de départ ne vont pas au-delà que de pouvoir s’y amuser. En outre les équipages favoris font légions avec Defays/Pirot, Spronk/Halleux, Fassin/Helas, Delporte/Lauffs, Crespeigne/Hendrickx, Minguillon/Sandron, Beyers/Scoonbroodt, Corliano/Simo, Bodart/Bodart, Noelanders/Wagnies, etc… On va donc juste tenter de se frayer une place.
Aussi, plutôt que de partir stressés, nous avons opté pour une attitude plutôt débonnaire. On abordait donc le road book au fur et à mesure de ses informations et ce, avec une improvisation digne du débutant... que nous ne sommes pas vraiment.
On reste concentré sur les premières notes, donnons priorité au parcours, restons très attentifs au timing du routier et que diable les RT. A ce jeu, malgré les astuces, les visites dans les champs, les demi-tours dans les bois, on sera impérial car nous ferons partie des trois seuls équipages à pouvoir faire «0 » dans le routier.
Jérôme est efficace dans toute situation et particulièrement dans les cartes. Si « marche arrière » doit se faire, ce n’est que de courte durée.
Les routes sont grasses et parfois dangereuses mais vous le savez, la petite 80 n’est pas frileuse en ces chemins.
Par contre, elle semble moins apprécier les routes cassantes et une vibration du pot se fait sentir. Le tremblement devient vite tonitruante et un échange de regard de l’équipage ne laisse planer aucun doute : au tiers de la course le pot d’échappement crie son désespoir d’une voie rauque et reconnaissable au-delà de tout horizon.
A mi rallye, vient le regroupe et la possibilité de peut-être réparer. Auto levée sur son Crick, je me glisse par-dessous pour découvrir la ligne principale bêtement « dés-emboitée » du collecteur. Eddy Coppée est déjà là pour témoigner des faiblesses inhabituelles de la petite 80.
Evitant donc le lunch de la pose, sous la 80, il me reste à espérer de pouvoir défaire le raccord et le remettre à sa place originelle.
Trois visses assurent le lien. Jérôme est là comme une infirmière : il me tend tous les outils nécessaires. Un petit groupe s’amoncelle autour de l’auto comme s’ils étaient au chevet d’un malade.
J’enlève une visse, une seconde. J’arrive à la troisième… et soudain, je vois le plancher de l’auto bouger, je réalise en un quart de second que l’auto vacille et donc que le cric perd de sa stabilité : l’auto s’écroule sur moi. Tout va très vite… j’ai juste le temps de me faire le plus fin possible et de me caller contre la roue de secours que j’avais, par sécurité, glisser sous l’auto.
Boum, l’auto s’affale…Je suis coincé. Tout va très vite… très vite. Juste le temps d’extirper un appel au secours à Jérôme que déjà, tous les copains, ont attrapé la 80 par tout ce qu’il pouvait pour la lever de terre et en un éclair je sortais du piège. Une fois debout, tous étions éberlués, silencieux et partagés entre le rire et l’angoisse. Même Eddy Coppée, en a perdu son appareil photo pour empoigner la 80 qui se vautrait sur moi.
J’avoue que je n’ai pas vraiment réalisé sur le moment la chance que j’ai eue mais avec recul, je réalise maintenant à quel point il est bon de prévoir un minimum de sécurité et d’être bien entouré comme je le fus
Bref, on a repris le rallye, relativement perturbé et c’était peu de le dire car le pot, resté tel, s’apprêtait à nous secouer les oreilles durant les 150 km restants. Ce fut une vraie torture pour les oreilles et pour le pied droit qui, voulant pousser pour entrer dans les temps, se frustrait pour tempérer la quiétude des habitants et contrôleurs.
Un vrai parcours du combattant inattendus s’ouvrait donc à nous.
Malgré cela, on restait concentré et Jérôme, au prix de se défaire les cordes vocales, annonçait note sur note avec précision.
Au final, nous fûmes donc un des trois seuls équipages à pouvoir rallier tous les CH dans les temps. En outre, nous faisions les régules à la « Dré », à savoir en laissant au second plan le timing pour privilégier l’orientation. Je me régulais tout seul (NDLR : nono fait pareil) et ça marchait !!!
Bref, dans des conditions dantesques, ça a fonctionné et nous terminons «second ». Une place à mon humble estime hautement méritée.
Merci à Jérôme, à Carine qui par sa cuisine me permet des rester épais comme une carpette (dixit Jérôme) et à tous mes sauveurs (Jérôme, Eddy Coppée, Pol Fassin, Gérard Hélas, Georges Spronk, Jean-pierre Halleux et d’autres que je n’ai pu reconnaître).
Au-delà de tout cela, il me semble que les routes Ardennaises ont gagné en qualité. Le tracé était fabuleux et l’organisateur a prouvé que nul n’était besoin de faire un rallye casse tête pour proposer un rallye amusant et départageant.
A l’année prochaine sans nul doute…
Re: routes ardennaises
Hé bien ! Quelle péripétie ! Heureusement que ça s'est passé au regroupement !
Un bon cric roulant ne serait pas mieux à l'avenir ?
Félicitations à vous pour cette superbe 2ème place
Un bon cric roulant ne serait pas mieux à l'avenir ?
Félicitations à vous pour cette superbe 2ème place
C'est fou ! C'est club ! C'est AudiHéritage !
Re: routes ardennaises
Bref,on a failli avoir un Jacques"en 2 dimensions"au lieu de 3D.... 